La commission internationale d'enquête est arrivée, hier mercredi, dans la soirée à Conakry. Au même moment, l'on apprend que le jeune Mouctar Diallo des NFD ne serait pas en sécurité au Burkina ? Idem que Thierno Madjou Sow en Guinée !
Le leader des Nouvelles Forces Démocratiques, Mamadou Mouctar Diallo, ne serait pas en sécurité à Silmandé, au burkina Faso. c'est pourquoi il a changé d’hôtel dans la journée du 23 novembre 2009. Il a quitté l’hôtel Mercure Silmandé en lâchant ces termes : « je change d’hôtel. Je ne me sens pas en sécurité ici » a-t-il dit à la presse burkinabé.
De son coté, le président de l'organisation guinéenne des droits de l'homme, docteur Thierno Madjou Sow qui serait menacé de mort, dit- on, beaucoup de femmes violées sont prêtes à témoigner devant la commission internationale et ce, en dépit de la peur qui les geutte. Il est sur le point de faire des compilations de temoignages.
Au même moment, les membres de la commission internationale d'enquête sont arrivés hier mercredi, dans la soirée à Conakry pour y travailler jusqu'au 4 décembre. Leur mission ? Faire la lumière sur le massacre du 28 septembre dont le bilan fait l'objet de polémique entre la junte et les Forces vives. 57 morts pour la junte et 157 pour les seconds.
La commission, composée de l'Algérien Mohamed Bedjaouai, la Burundaise Françoise Kayiramirwa et la Mauricienne Pramila Patten, aura en outre pour tâche de trouver une solution au problème de sécurité des témoins.
Selon RFI, même si Dadis Camara s'est engagé par écrit à laisser la commission d'enquête travailler, beaucoup de témoins redoutent pour leur sécurité. Une jeune fille violée par plusieurs militaires a reçu des coups de fil de menace et se cache depuis. Un défenseur des droits de l'homme a dû quitter Conakry, les autres vivent dans la peur.
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