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Cellou Dalein accuse Moussa Dadis de vouloir éliminer ses adversaires
(Aminata 26/11/2009)
Le patron de l'UFDG, en séjour à l'étranger depuis près de deux mois maintenant s'est élevé contre les menaces de poursuite des prédateurs de l'économie guinéenne, brandies par Idrissa Chérif, ministre de l'information à la présidence et au ministère de la défense et conseiller spécial du Chef de la junte.
Pour l'ancien PM, "Dadis cherche à éliminer ses concurrents de poids pour se maintenir au pouvoir". Elhadj Cellou Dalein, l'un des fidèles et proches du Général Lansana Conté, face à une telle volonté estime que "le dialogue ne suffira pas" pour amener la junte à changer de position.
Et à défaut du dialogue, l'opposant de la junte pense que la communauté internationale pourrait jouer un rôle, sans toutefois préciser le quel encore les moyens et les conditions.
Rappelons que depuis le lancement du dialogue inter-guinéen sous les auspices du Burkinabé Blaise Compaoré, les deux camps en face à savoir les représentants des forces vives et le CNDD au pouvoir, refusent de s'accorder sur la moindre concession pour une sortie de crise réaliste et acceptable de tous.
Les premiers, dominés par des anciens Premiers ministres, tous comptables de la gestion catastrophique du pays et accusés de pillage de l'économie nationale, exigent le départ de la junte et de son chef comme préalable à tout dialogue.
Les seconds, actuellement aux affaires et accusés dans les massacres du 28 septembre dernier qu'ils refusent de réconnaître leur responsabilité bien que les actes ont été commis par des militaires appartenant à la garde présidentielle, se rebiffent et menacent de revoir la gestion et le passé de certains adversaires. Une position qui rend pratiquement impossible la tâche au médiateur sans oublier que la vie en Guinée devient chaque jour plus difficile que jamais.
Toutefois, il faut espérer qu'une nouvelle alternative soit trouvée avec la présence d'une troisième force politique plus sérieuse et raisonnable comme interlocuteur capable de sauver le pays du pire, estime un observateur de la situation guinéenne.
En attendant et malgré cette situation d'impasse, les Guinéens continuent d'espérer sur un début de solution heureuse avec la présence à Conakry des enquêteurs internationaux, un signal fort contre les criminels de tout genre qui ont bénéficié jusqu'ici du règne de l'impunité érigé en système de gouvernance depuis une décennie.
Abdoulaye Baldé, Aminata.com
(Aminata 26/11/2009)
Le patron de l'UFDG, en séjour à l'étranger depuis près de deux mois maintenant s'est élevé contre les menaces de poursuite des prédateurs de l'économie guinéenne, brandies par Idrissa Chérif, ministre de l'information à la présidence et au ministère de la défense et conseiller spécial du Chef de la junte.
Pour l'ancien PM, "Dadis cherche à éliminer ses concurrents de poids pour se maintenir au pouvoir". Elhadj Cellou Dalein, l'un des fidèles et proches du Général Lansana Conté, face à une telle volonté estime que "le dialogue ne suffira pas" pour amener la junte à changer de position.
Et à défaut du dialogue, l'opposant de la junte pense que la communauté internationale pourrait jouer un rôle, sans toutefois préciser le quel encore les moyens et les conditions.
Rappelons que depuis le lancement du dialogue inter-guinéen sous les auspices du Burkinabé Blaise Compaoré, les deux camps en face à savoir les représentants des forces vives et le CNDD au pouvoir, refusent de s'accorder sur la moindre concession pour une sortie de crise réaliste et acceptable de tous.
Les premiers, dominés par des anciens Premiers ministres, tous comptables de la gestion catastrophique du pays et accusés de pillage de l'économie nationale, exigent le départ de la junte et de son chef comme préalable à tout dialogue.
Les seconds, actuellement aux affaires et accusés dans les massacres du 28 septembre dernier qu'ils refusent de réconnaître leur responsabilité bien que les actes ont été commis par des militaires appartenant à la garde présidentielle, se rebiffent et menacent de revoir la gestion et le passé de certains adversaires. Une position qui rend pratiquement impossible la tâche au médiateur sans oublier que la vie en Guinée devient chaque jour plus difficile que jamais.
Toutefois, il faut espérer qu'une nouvelle alternative soit trouvée avec la présence d'une troisième force politique plus sérieuse et raisonnable comme interlocuteur capable de sauver le pays du pire, estime un observateur de la situation guinéenne.
En attendant et malgré cette situation d'impasse, les Guinéens continuent d'espérer sur un début de solution heureuse avec la présence à Conakry des enquêteurs internationaux, un signal fort contre les criminels de tout genre qui ont bénéficié jusqu'ici du règne de l'impunité érigé en système de gouvernance depuis une décennie.
Abdoulaye Baldé, Aminata.com