Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

La problématique de l’insécurité en Guinée et surtout a Conakry devient une réelle préoccupation pour le gouvernement du Dr Ahmed Tidiane Souaré. Le constat de l’insécurité se passe de tout commentaire, car il ne se passe pas un jour ou une nuit sans qu’on ne parle ça et là d’un cas de meurtre, d’attaque à main armée, de vol ou alors de viol perpétré par les hors la loi.

Les bandits et autres malfrats règnent en véritables maitres des lieux une fois que la nuit tombe sur les villes. Pour cela, la population, elle, vit dans une perpétuelle angoisse et inquiétude. Dans la tentative de lutter efficacement contre cette insécurité, plusieurs ministres du département de la sécurité se sont engagé dans la bataille. Mais en vain, puisque personne n’a semblé avoir trouvé la voix pour stopper l’évolution du phénomène.

Malgré ces tentatives, la criminalité n’a presque jamais reculé car ces multiples engagements ne s’arrêtent qu’au niveau de l’engagement verbal. Au contraire, elle évolue avec un rythme tel que les citoyens ont fini par ne croire à aucune mesure.

Face donc à cette situation, le tout nouveau ministre de la Sécurité et de la protection civile à prit récemment de nouvelles disputions. C’était à l’occasion d’une rencontre organisée avec les cadres de son département et les services déconcentrés de Conakry et ceux de l’intérieur du pays que Mohamed Damba a cru devoir dévoiler son secret.

De ces mesures, l’on pourrait citer par exemple l’implantation des commissariats dans la haute banlieue de Conakry où des nids résistant des bandits se seraient battu au grand dame des populations innocentes. De même, le département a eu l’avale d’une institution onusienne de lutte contre le banditisme et la criminalité pour un appui technique et stratégique de lutte contre le trafic de drogue, de la criminalité et de toutes les formes de banditisme.

A cela, il faut ajouter la formation du personnel et l’augmentation très bientôt du nombre d’agents de sécurités, grâce au recrutement et à la formation des policiers en cours. Il y a aussi l’acquisiteur du matériel roulant et autres matériels techniques pour faire face aux puissants réseaux des bandits souvent armés jusqu’aux dents. Plus important est certes l’implication des populations qui souvent peuvent jouer au complice quant à hébergement des malfrats dans les quartiers.

Et sur la question, le ministre de la securité et de la protection civile rassure :

« Nous avons aussi le soutien de toute la population qui est prête vraiment à collaborer, qui nous donne des infirmations téléphoniques ou par écrits en utilisant notre boite 5022, pour y mettre des informations. Alors tout ça c’est des moyens que nous avons pour lutter contre l’évolution du phénomène du grand banditisme »

D’autre part, il faut reconnaître que ces derniers temps, les services de sécurités sont entrain de déployer des efforts gigantesques pour engager un véritable chasse à l’homme contre les bandits et les malfrats. Plusieurs groupes de bandits, de trafiquant de drogue ont été mis aux arrêts et conduits dans les commissariats et structures judiciaires de Conakry. Et les brigades de répressions, des escadrons mobiles et des brigades antigangs conjuguent leurs efforts dans une lutte commune engagée contre les hors la loi.

Le dernier cas en date est un groupe de bandits de plus de 9 personnes dont une fille qui a été arrêté à Cosa, dans le secteur de Demoudoula, commune urbaine de Ratoma. Des armes automatiques de différentes natures et des objets volés ont été retrouvé avec ces bandits. Aux dernières nouvelles, ils seraient dans un commissariat de la place, en attendant d’être traduits devant une juridiction de Conakry pour être jugés et condamnés à la hauteur de leur forfaiture.

Lansana A. Camara
Correspondant de www.nlsguinee.com à Conakry
E-mail : lansanaminata@yahoo.fr
lundi 22 septembre 2008
Pour www.nlsguinee.com

Tag(s) : #Criminalité
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :