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Depuis ce lundi matin, une bande de militaire, -mécontents de leur histoire de bulletin rouge- s'obstinent à semer la panique au Camp Alpha Yaya Diallo et ses environs. Tirant tous azimuts, ceux-là estiment que c'est la meilleure manière de faire la pression sur le chef de l'État et le nouveau Premier ministre.

Conséquences, écoles et commerces ont fermé à proximité du camp. Et les populations, attentives à la situation, ont choisi de se terrer à la maison. Le ministre de la Défense, le général Baïlo Diallo, est allé s'enquérir de la réalité. Du coup, on a assisté à une petite accalmie.

Les agitateurs ont promis de pousser leurs revendications de la manière la plus légale. Dès son départ, certains d'entre eux ont boycotté la clause et les tirs ont repris de plus belle.

Dans l'après-midi, c'est le président Conté qui décide de s'immiscer dans cette affaire afin de trancher une fois pour toutes. A 14 heures, il quitte son village de repos, Wawa, pour regagner la capitale. Au camp Samory, il était déjà attendu par les Officiers supérieurs de l'Armée.

Comme annoncée,  une réunion de crise a eu lieu. Ainsi, la plupart des prédateurs étant décédés (Kerfalla, Arafan, Panival…), le chef de l'État intime aux ''vivants'' de se charger du remboursement.

Les militaires pourront bientôt recevoir chacun cinq millions de francs guinéens...

Cependant, le général Lansana Conté met en garde une frange de soldats, à la solde de certains pêcheurs en eau trouble, qui, pour leur part, ne souhaitent pas le bonheur du Guinéen.

''On a perdu assez de temps'', explique un officier de l'armée qui requiert l'anonymat. ''Les 15 milliards détournés par l'ex Premier ministre Lansana Kouyaté, dans le cadre du projet coton, auraient suffi pour désintéresser les militaires. Le dossier serait clos'', ajoute-t-il.


F. Kaba pour Aminata.com

Tag(s) : #Economie et Social
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